Premiers pas : Le piano
D’aussi longtemps que je me souvienne, je baigne dans la musique. Mes 2 parents ainsi que mon frère et mes deux sœurs aînées ont tous joué du piano. Étant le cadet, j’ai suivi dans leurs pas et bénéficié de tout ce que j’avais vu et entendu dans le salon familial.
À l’âge de 5 ans, je pianotais un peu en essayant de reproduire du mieux que je pouvais les pièces qui jouaient sur la table tournante de mes parents. La musique m’attirait beaucoup. J’ai suivi des cours de piano pendant 7 ans, jusqu’à l’âge de 14 ans. Le cadre un peu strict des pratiques quotidiennes ne concordait alors plus avec mes intérêts de jeune adolescent. Je jouais toujours du piano, mais pour mon plaisir.
À 7 ans, lorsque j’ai commencé
à prendre des leçons de piano.
Éveil : La guitare…et le reste
C’est au cours d’une fête entre amis, à l’âge de 20 ans, que j’ai fait la rencontre de la guitare. Une connaissance jouait sur demande, à peu près toutes les chansons populaires de l’heure. Un déclic s’est produit et j’ai demandé à mon père de dépoussiérer la vieille guitare acoustique qui traînait au grenier. J’ai joué de manière intensive pendant environ 1 an. Les bases musicales apprises au piano aidant, j’ai progressé assez rapidement.
L’été suivant, une bonne amie à moi m’a demandé de rejoindre son groupe qui venait de perdre un guitariste. J’ai donc intégré ce groupe qui jouait de la musique populaire pour toutes les occasions : mariages, anniversaires, partys de toutes sortes. Au sein des 2 ans passés au sein du groupe, j’ai appris à jouer dans un ensemble musical, et développer mes habiletés sur d’autres instruments, comme la basse et la batterie. J’y ai aussi un peu travaillé sur la création, en anglais, sur un vieux 8 pistes.
À 14 ans, lorsque j’ai cessé les cours de piano…
et de me préoccuper de la mode apparemment…
À 20 ans, mon premier band, qui s’est appelé tour à tour JukeBox, X-Ties et She Can.
Exil : Transmettre sa passion
En 2000, à la fin de mes études universitaires en enseignement des mathématiques et des sciences, j’ai obtenu un poste à temps complet dans une école francophone du sud-ouest ontarien : l’École secondaire Franco-Jeunesse, à Sarnia.
Comme l’école avait des effectifs modestes, il fallait que le corps enseignant se partage toutes les tâches. Je me suis donc retrouvé à enseigner les mathématiques et les sciences, mais aussi la musique. J’ai adoré cette expérience, celle de faire découvrir la musique à de jeunes adolescents.
L’école s’est équipée d’une belle collection d’instruments et nous avons développé un programme parascolaire en musique. Chaque année, nous partions en tournée avec les élèves, qui jouaient dans la région devant divers publics. C’était assez original et très enrichissant pour les élèves, et pour moi qui dirigeait l’essentiel de ce programme.
Dans cette période, je me suis à nouveau attaqué à la composition mais en français cette fois, à l’aide du logiciel Cubase. La qualité de la composition s’améliorait par rapport à mes premières armes, mais j’étais limité par mon manque de connaissance du logiciel.
À 23 ans, mon arrivée en Ontario
Je garde de merveilleux souvenirs d’avoir fait découvrir
le plaisir de jouer de la musique en groupe
Rentrée au bercail : Le conseiller
En 2005, désirant me rapprocher de ma famille, je suis rentré à Québec pour un nouveau contrat d’enseignement dans une école privée de la région, le Séminaire St-François.
J’ai mis mes compétences de coach musical à profit et avec l’aide d’autres intervenants du milieu, nous avons développé une très grande qualité de production musicale sur scène, culminant par 3 comédies musicales à grand déploiement en 5 ans. Ainsi, pendant une dizaine d’années au sein de ce nouvel établissement, j’ai joué les rôles de directeur artistique, directeur musical ou tout simplement de coach pour certains groupes musicaux de l’école.
C’est dans cette période que j’ai eu la chance de côtoyer de jeunes artistes qui allaient devenir populaires sur la scène musicale québécoise, dont Jérôme 50 et les frères Kinkead. Ils avaient déjà tous trois un talent indéniable, et leur passage a marqué la scène culturelle de l’école.
À 28 ans, mon arrivée au SSF
À 36 ans, au plus fort de mon implication
dans le coaching musical
Maturité : La création
En 2020, avec 2 enfants entrant dans l’adolescence, l’appel de la composition s’est à nouveau fait entendre, d’abord par l’acquisition d’une loop pedal puis par celle d’un équipement d’enregistrement plus élaboré. J’ai pris le temps nécessaire pour apprendre à maîtriser les bases du logiciel Pro Tools, aidé par des amis compétents dans le domaine.
Tel une pieuvre, je travaillais simultanément sur l’écriture de textes, la composition musicale, les arrangements et la production. Au printemps 2023, bien qu’étant toujours en développement dans toutes les sphères de la création musicale, j’ai décidé de lancer quelques-unes de mes premières pièces. Et ma petite histoire suit son cours…
À 46 ans, prêt à vous partager ma musique!